Driss ♣ Do it like your mother told you not to do.

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Comment rester poli en parlant de ça ? En fait, c’est le genre de connerie qui met à mal la grande patience de Driss. Il ne comprend pas ce principe. Parce que c’est biologique, soit le premier moldu était un sorcier, soit le permier sorcier était un moldu, alors, leurs trucs de pureté, c’est vraiment juste à chier, putain. Et non, il ne sera pas calme, et non il sera pas moins vulgaire. Il en a chié à entrer dans le monde magique, il avait rien demandé, alors qu’on vienne pas lui dire qu’il mérite pas sa place, ou que son sang est impur. Il a rien demandé, et si la magie l’a choisi lui, c’est qu’il y a bien une raison. Limite, les élus, c’est ceux qui font pas partie des putains de consanguins. Putain ce que ça l’énerve. Rah.

QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △  Si certains de ses amis rêvent en grand en se voyant joueur professionnels de Quidditch, ou journaliste, ou tout un tas de métier super badass… Et bien, lui, il n’est pas du tout avec ce genre d’ambition. On aurait pu croire qu’il voudrait devenir danseur de cabaret ou chanteur d’un groupe extravagant, mais… Non. Ce que Driss aimerait faire, c’est soigner les autres. Il songe sérieusement à devenir infirmier. Il aimerait pouvoir soulager les maux d’autrui. Ce n’est pas très ambitieux, et il a peur de ne pas avoir laforce d’aider si intensément les autres. Mais il en rêve. Parce qu’on a tellement fait pour lui qu’il se sent redevable envers le monde entier. Enfin… D’abord, il faut qu’il réussisse suffisamment pour accéder à ces études là !

TON  GE : 26 ans bientôt PAYS : France. COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? Via Susu. DES SUGGESTIONS ? not yet ! UN DERNIER MOT ? Sinusoïdale. C'était le mot adapté ! 8D

Août 2011.

Quand l’homme était venu voir ses parents, Driss n’avait pas pu s’empêcher de coller son oreille au mur. Pour entendre. Pour savoir qui était cet homme. Il avait tout entendu. Il avait cru à une blague. Il avait rigolé en imaginant une école de sorciers. C’était vraiment ridicule. Il avait moins ri quand l’homme avait énuméré toutes les choses bizarres qui lui étaient arrivées depuis ses 5 ans. Il avait encore moins ri en entendant sa mère fondre en sanglot et avouer qu’elle n’arrivait pas à l’aimer, qu’il était l’enfant du Chaytan. Son père était plus froid, mais ses mots étaient aussi durs. Ils ne voulaient plus de ce poids. De ce corrupteur. Ils avaient peur pour ses frères. Ils ne voulaient plus vivre dans la peur.

Dire que Driss n’avait rien vu venir serait un mensonge. Mais… Il croyait juste que ses parents étaient durs avec lui pour qu’il donne l’exemple. Il croyait qu’ils l’aimaient. Il croyait qu’il était spécial à leurs yeux. Pas maudit.

L’homme proposa un marché. Prendre l’enfant, leur faire oublier cet enfant qu’il n’avait pas désiré ainsi, qu’il vive parmi les siens. Parmi les sorciers. Driss aurait voulu hurler. Leur crier de refuser. Leur dire que c’est eux les siens, qu’il était normal, qu’il les aimait lui, mais sa voix resta engluée dans sa gorge.

“Prenez-le. Ça n’a jamais été notre enfant.”

On l’emmena avec quelques affaires. Tout tenait dans une valise. Le plus dur, c’était de se dire que ses soeurs allaient l’oublier.

Il arriva chez une dame. Une vielle dame. Mirabella. Elle avait plein de chat, et sa maison sentait le thé à la rose. Mais malgré sa gentillesse, il pleura pendant une semaine, jusqu’à s’en épuiser. Jusqu’à accepter que ses parents l’avaient abandonné parce qu’il était différent. Il était un enfant sans parent de la nation sorcière anglaise.


Septembre 2012.

“Quoi ? Attends… T’as dit quoi là, Lys ?”

Son ami allait quoi ? Rentrer dans l’équipe de Quidditch ? Dans ce sport de brutes ? Lui et sa gueule si précieuse ? Oh, non, hors de question qu’il y aille tout seul ! Et même si Driss était actuellement un médiocre chevaucheur de balai, il avait quinze jours pour devenir assez bon pour rentrer dans l’équipe pour veiller sur Lys. Parce qu’il commençait à le connaître le rouquin, il allait se la jouer héros et se manger tous les cognards dans la tronche ! Et ça, hors de question !

Bien sûr, il n’en parla pas à son ami. Parce qu’il savait que Lysander ne voudrait pas d’un chaperon. Mais, si il arrivait à rentrer dans l’équipe par son talent, son ami serait bien obligé d’accepter que quelqu’un veille sur ses arrières. Il s’était entraîné comme un dingue, quémandant l’aide d’un Poufsouffle plus âgé. Il avait des bleus sur tout le corps quand il était arrivé aux sélections. On avait un peu ri quand il avait dit qu’il venait pour le poste de batteur. Non, gamin, tu confonds avec attrapeur, t’as vu ton gabarit. Il insista. Et la tronche des autres en le voyant manier la batte étaient assez glorieuses. Qui aurait cru qu’il avait autant de force. Bon, il finit la sélection à l’infirmerie à cause d’un cognard arrêté avec son torse plutôt qu’avec la batte, mais… Il avait tout d’un batteur capable d’encaisser pour sauver ses coéquipiers. C’est ainsi qu’il entra dans l’équipe de Quidditch, découvrant les joies d’une certaines popularité -autre que celle d’être un noir parmi une majorité de blancs-. Et il aimait ça. Il aimait qu’on l’aime. Il aimait la solidarité de l’équipe.


Septembre 2016.
Une nouvelle année. Il voulait réussir. Ses résultats avaient été suffisamment bons au moment des B.U.S.E… Il était fier d’être arrivé là. Il était fier d’être ce qu’il était. Un sorcier. Parce qu’il en était un. Il ne voulait plus redevenir Moldu. Il ne voulait plus retrouver ses parents. C’était son monde ce monde-ci. C’était sa vie les sortilèges, les potions, les métamorphoses. Il adorait d’ailleurs la métamorphose. C’était là où il était le meilleur. Mais il n’envisageait pas vraiment de continuer dans cette voie. La botanique l’intéressait presque autant. Les potions… Il en voyait l’utilité, et même s’il galérait, il ne lâchait rien ! Les études, il gérait plutôt bien. Les amis, c’était le pied. Sa famille, c’était Mirabelle et ses 32 chats fléreurs. Les amours… Ah ouais, mais faut bien qu’un truc cloche, il faut bien qu’il crushe à chaque couloir et soit l’éternel déçu. Sinon, c’est pas drôle.

Et pour le reste, pour les choses sérieuses, il préfère avoir l’air de celui qui ne craint rien, qui crie fièrement qu’un né-moldu n’a pas à se cacher, mais parfois, quand il est seul, il sent la peur au fond de ses entrailles. La peur qu’on l’arrache à ce monde qui est le sien de la plus horrible des façons…