way down we go (merlin)

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Le fardeau que tu portes, ce nom de famille que tu n'as pas pu choisir, induit souvent en erreur, quant aux valeurs que tu t'es construit, quant aux principes qui sont les tiens. Ta famille peut chérir la pureté du sang, se plier aux bienfaits d'une lignée de sorciers sans l'ombre d'un moldu, tu ne marches pas avec eux. Pour toi, le sang n'est qu'un détail, une poussière sur un tableau vierge. Le sang ne définit et ne définira jamais un homme ou une femme. Peu importe le sorcier, peu importe son origine et son arbre généalogique, la magie coule dans ses veines. La magie vit en lui. Il n'y a pas de demie-teinte, de demie-mesure. Un sorcier se définit par ses aptitudes, sa personnalité, son apport au monde. Certainement pas par une hiérarchie mise en place par des sorciers imbus de leur personne.

QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △ Tes ambitions peuvent sans doute paraître bateaux, ou même futiles, mais elles sont simples. Elles te ressemblent. Ton seul souhait, pour ton avenir, ton futur proche, c'est d'être heureux. Tu aimerais réussir tes examens, te trouver un boulot avec les créatures magiques, apprendre à les connaître, fonder une famille, avoir une maison. Des ambitions toutes bêtes, et qui te surprennent même. Mais, dans le fond, t'as pas besoin de plus. T'aimerais juste avoir une famille aimante, tolérante. Ce que tu n'as pas eu, tu aimerais l'offrir à ta propre descendance.

TON ÂGE : dix-huit ans, semblerait-il. PAYS : une jolie France. COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? je ne sais plus, tiens, je crois que la fonda m'a demandé d'être admin (a). DES SUGGESTIONS ? t'inquiètes pas, je te skype. UN DERNIER MOT ? cornichon.

as your breath unwind through the restless pines.

Né dans une famille où le nom est déjà un fardeau en soit, fils cadet à l’éducation loin d’être stricte, tu traînes un autre boulet ancré à ta cheville. Un boulet que tu as souhaité conserver confidentiel au près des autres membres de ta famille. À ton arrivée à Poudlard, le Choixpeau a été déposé sur le sommet de ton crâne, comme pour tant d’autres futurs élèves avant toi. Tu étais loin de faire le fier dans ta toute nouvelle robe de sorcier dont l’écusson représentait encore les quatre maisons. Pourtant, une voix retentit, t’attribuant une couleur, une salle commune, un professeur référent et une table de futures connaissances. Poufsouffle t’accueillera pour le reste de ta scolarité, que tes géniteurs approuvent, ou non. Être différent de ta famille, c’est ta fierté. Jamais tu ne leur avoueras, mais tu n’es pas comme eux. Porter ce nom de famille, être affilié à de telles personnes, te dégoûte de ta propre existence. Les jaunes et noirs sont ta famille, celle que tu as toujours espéré, celle qui t’accepte, celle dont tu feras toujours partie. Une famille dont tu es fier. Poudlard s’est révélé être ta véritable maison, ton véritable foyer. Poudlard s’est révélé être l’endroit où tu peux être enfin vrai, être toi-même, sans te cacher, sans avoir peur des répercutions, pouvant assumer pleinement ta nature jugée indécente, inhumaine, écœurante par tes géniteurs. Poudlard est ta nouvelle maison, et le sera toujours.


now the leaves are turning brown.

Janvier 2015. Une nouvelle vie commence pour toi dans l’enceinte du château. Une sortie aux Trois-Balais, avec d’autres Poufsouffle, et quelques Serdaigle. Des regards croisés avec un blond qui te plaît depuis que tu as croisé son chemin. Une chance inespérée de te retrouver seul avec lui, avec Sullivan. Quelques mots échangés. Un baiser. Et à ce moment précis, que tu t’es senti vivre. À ce moment précis que tu as su ce que tu voulais, ce que tu désirais. Lui. Les mois ont défilés, vous viviez votre relation au jour le jour. Couple parfait. Doux. Tendre. Amoureux. Les vacances d’hiver ont forcé la distance à s’imposer entre vous, le temps de quelques jours. Décembre 2015. Retour chez les tiens, les Lestrange. Les reproches et les critiques allaient bon train, comme à l’accoutumée. Les remarques mauvaises à propos de nés-moldus, les « Sang-de-Bourbe ». Et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. « Je suis gay et je suis fou amoureux d’un Sang-de-Bourbe ! » as-tu hurlé, devant les visages profondément choqués de tes parents. Tu as hurlé cette révélation pensant que cela allait les faire taire, que cela aurait un impact positif sur leur manière de penser. Tu as eu tout faux. Le fils chéri est devenu le déchet, l’anomalie de la fratrie. Le soir-même, tu as fui. Tu as fugué et a trouvé refuge dans la petite maison des Montgomery.

Sa mère fut un ange, un véritable amour avec toi. Tu as eu l’occasion de la rencontrer bien avant cet événement, jamais tu n’aurais cru devoir venir lui demander un toit pour la nuit. En entendant vos voix dans le salon, le petit blondinet a descendu les marches et s’est inquiété de te voir chez lui, abattu. Maintenant, tu fais parti de la famille, avait dit la matriarche. Ces mêmes mots resteront gravés dans ta mémoire. Sullivan est désormais tout ce que tu as.