requiem : lacrimosa (elegius)

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ C'est important. Le statut du sang est important. En tout cas, c'est ce qu'on apprend à Elegius depuis qu'il est petit. Il est meilleur que les sang-de-bourbe ou même les sang-mêlés, il doit en être fier. Et il l'est. Les sang-purs se font de plus en plus rares en ces temps, et c'est son devoir à lui, tout aussi bien que celui des autres sang-purs, de préserver du mieux qu'il peut cette pureté.
Il est orgueilleux de faire parti des sorciers supérieurs, de ceux qui ne se sont jamais abaissé au niveau des moldus, ces tarés. Ce sont deux espèces qui n'auraient jamais du se côtoyer en premier lieu. Les sorciers se sont salis. Mais bientôt, il en est certains, l'espèce sera lavée et purifiée.
Cependant, ce ne sont pas des paroles qu'il crie à tout va, il sait que sa façon de penser n'est pas appréciée par tout le monde. Il ne cache pas ses opinions et son parti pris, mais il ne le crache pas à la figure de la première personne qui passe sur son chemin. Il reste digne.

QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △ Faire de grandes choses. Il ne sait pas vraiment quoi, mais il ne veut pas spécialement se reposer sur la richesse de sa famille et sur son nom. Il aimerait créer ou inventer quelque chose qui révolutionnera le vie de milliers de gens. Il voudrait être connu aussi, pour ce qu'il aurait accompli. Peut-être en tant que médicomage, peut-être en tant qu'ingénieur, peut-être en tant qu'homme politique. Il n'a pas vraiment d'idée concrète pour le moment, mais il ne doute pas de ses capacités.
Dans le pire des cas, il se contentera d'investir dans des entreprises, acheter des parts, gérer son argent, travailler au ministère... Ce serait un peu ennuyeux, mais ce serait l'option la moins risquée.

TON  ÂGE : 17 PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? j'y suis déjà :) DES SUGGESTIONS ? Le rosé est très bon UN DERNIER MOT ?

New Order - Elegia

Sonate pour piano n°16 en Do Majeur de Mozart.
Les petits doigts du jeune Eligius se baladaient sur les touches blanches et noires du piano à queue qui se trouvait dans le grand salon du manoir des von Feuerbach. Celui-ci avait auparavant appartenu à une autre famille de sang-pur, qui voyait ses richesses s’envoler. Les grand-parents d’Eligius leur ont donc acheté la demeure en arrivant au Royaume-Uni.
C’était dans ce grand salon que le seul fils des von Feuerbach jouait pour la réception. Une vingtaine de personnes, de la haute société, voire de la noblesse, l’écoutait. Ils pouvaient tous voir briller dans les yeux de ses parents, la fierté. Sa mère en avait les larmes aux yeux. Cette image pouvait en émouvoir plus d’un. Effectivement, quand plus de la moitié de la salle était au courant du mal qu’a eu Mme. von Feuerbach à avoir un héritier, et qu’après deux fausses-couche, elle avait réussi à n’avoir que ce frêle garçon, ce frêle garçon aux talents surprenants et doté d’une intelligence rare qui était la fierté de ses parents, personne ne pouvait rester de marbre.
A la fin de sa prestation, toute la salle applaudit. Les joues du petit garçon devinrent roses, et un sourire timide apparut sur son visage. C’était la première fois qu’il jouait devant autant de monde. Et ça lui avait plu. Les applaudissements lui étaient entièrement destinés. Il se leva du tabouret et fit un petite courbette pour saluer son auditoire. On le complimentait, et il y répondait par des remerciements souriants. Il ne savait pas trop s’ils étaient sincères ou pas, les adultes mentent souvent, mais les mots qui sortaient de leurs bouches pour le définir lui et son jeu lui faisait très plaisir. Bien que gêné au début, toute cette attention commença vite à lui plaire. Et il se dit que plus tard, quand il serait grand, il voudrait qu’on continue à le congratuler et à l’admirer de cette façon.


Son anniversaire approchait, et ses parents s’inquiétaient. Ses pouvoirs magiques ne s’étaient toujours pas manifestés. En tout cas pas devant eux. Les enfants sorciers de sang-purs, d’après son père, devaient forcément avoir prouvé leur pureté en expérimentant la magie avant leurs sept ans. Elegius en avait six, et les deux adultes n’avaient toujours pas remarqué de magie chez leur enfant. Au moins, il savait voler sur un balais.
La crainte de n’être pas un vrai sorcier, d’être une déception pour ses parents, rongeait le pauvre enfant. Après tout ce qu’il était capable de faire, il ne pouvait pas faire de la magie ! C’était ridicule. Il ne savait pas qu’il lui restait encore quatre ans pour laisser la magie venir à lui. Il avait apprit que c’était à sept ans qu’il devait manifester un don magique, sinon il n’irait pas à l’école de magie.
Alors tous les jours, il se concentrait, pour faire disparaître ou léviter quelque chose, changer de couleur ses vêtements, transformer un objet inanimé en être vivant.
Un soir, il entendit un petit oiseau piailler devant sa fenêtre. Il ne volait plus. Il essayait de se remettre debout mais il n’y arrivait pas. Alors Elegius sortit dans le jardin et s’approcha de l’animal. Il le prit dans ses main, mais il ne savait pas quoi faire. Il voyait bien qu’il avait une patte cassé, alors, il essaya de le réparer avec la magie. Par miracle, peut-être qu’il y arriverait. Mais il avait beau se concentrer, l’oiseau continuait de pleurnicher et de se débattre entre les mains du garçon frustré. Il se retenait de s’énerver, essayait de garder son calme. Mais plus il tentait de ne pas s’emporter, plus son étreinte sur le petit oiseau devenait forte, ce qui le faisait gigoter et battre des ailes encore plus. Soudain, Elegius poussa un cri de frustration, tapant des pieds sur le sol, et jeta le petit animal contre le tronc d’un arbre. “J’essaie de t’aider mais toi tu m’aides pas !” cria-t-il à l’oiseau qui venait de heurter le sol, en colère. Les sourcils froncés, il s’approcha de l’être sans défenses et probablement mort. Il ne bougeait plus, mais son corps était parcouru de spasmes. Et la première chose qui vint à l’esprit du jeune Elegius à ce moment-là, fut de vouloir savoir ce qu’il y avait à l’intérieur de cet oiseau pour qu’il réagisse de cette façon à la mort. Il le ramassa donc, sans faire très attention, et le ramena dans sa chambre. Il allait procéder à une intervention chirurgicale. Il alla chercher un couteau dans la cuisine et une serviette pour ne pas tacher le parquet de sang. Cette première tentative fut un désastre. Il avait déchiré tous les tissus des organes du petit oiseau et il ne restait plus rien, à part une odeur immonde. Sa mère entra dans sa chambre alors qu’il n’avait pas terminé son exploration dans le petit corps inanimé de l’oiseau, et fut horrifiée à la vu de cet enfant tâché de sang, couteau à la main, cadavre devant lui. Elle le gronda, lui expliqua ce qui n’allait pas dans cet acte, tandis qu’Elegius, lui, expliquait le but de son geste. Il promit cependant de ne plus jamais recommencer, parce que c’était “mal” d’après sa mère. Mais sa curiosité le poussait à essayer de nouveau, plus tard, sur d’autres animaux, en cachette, pour découvrir et tout connaître sur l’anatomie animale. Ses expériences secrètes lui inspiraient aussi de nombreux dessins, peintures et collages très appréciés par ses parents et leurs amis, qui ignoraient d’où lui venait cette inspiration.
L’anatomie humaine l’intéressait tout autant. Un jour, il voulu comprendre comment marchait sa main. Ce fut un très mauvaise idée et une encore plus mauvaise expérience qu’il regretta toute sa vie. La marque de cet incident est encore un peu visible sur la paume de sa main. Elle lui rappelle chaque jour la détermination de sa curiosité et de sa soif de connaissances.


Ancien Serpentard, son père lui avait tout raconté de Poudlard. Elegius a toujours su qu’il voulait aller à Serdaigle, bien qu’il ait hésité au début, influencé par son père et le désire de suivre sa trace, avec Serpentard. Le Choixpeau eu la même petite hésitation lors de la cérémonie de répartition, mais céda pour les bleu et argent. L’aiglon n’avait jamais vraiment eu l’occasion de se faire de nouveaux amis, de socialiser. Il eu donc un peu de mal les premiers, trop franc, trop direct, un peu trop hautain envers ceux qu’il considérait comme inférieurs. Quand il comprit d’où venait le problème, il réussit à se faire quelques amis. Et au fil de l’année, ses aptitudes sociales s’amélioraient. Il ne se souciait guère d’être aimé par ses camarades, mais il ne voulait pas non plus qu’on lui colle l’étiquette de connard dès la première année.

Avec le temps et les années, Elegius a évolué. Assez peu confiant au début de sa scolarité suite à tous ces nouveaux enfants qui débarquaient dans sa vie, il a su très vite remonté la pente de la confiance en soi pour arriver au sommet. Ce qui lui donnait un certain charme, à vrai dire, associé à ses résultats quasi excellents, son poste au sein de l’équipe de Quidditch (qui lui importait assez peu pour être honnête, le Quidditch était juste un moyen de passer le temps pour lui), et son petit côté un peu savant fou-fou et mystérieux, propre à certains élèves de la maison bleue. Evidemment, son sang et son nom à particule jouaient aussi un rôle dans sa popularité. Certains l’adorent, certains le déteste, tous pour de très bonnes raisons. Elegius se fiche d’être aimé ou non, il pense même que certains de ses amis ne l’aiment pas. Ce qu’il veut lui, c’est être admiré, envié, et pourquoi pas craint.