présentation de June

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Le sang coule pareil pour tout le monde que l'on soit d'origine moldu, sang mêlé ou sang pur. Tout le monde à le sang qui est rouge, enfin normalement, si un sang est d'une autre couleur, ça n'a rien à voir avec ça, c'est parce qu'il aurait un problème de santé. De toute façon quand je traîne avec quelqu'un c'est parce que son caractère me plait et que l'on s'entend bien tout simplement. J'arrive pas à comprendre ceux qui mettent autant d'importance aux statuts du sang.

QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △ Mon père qui connait ma capacité à me mêler de tout sans prendre de pincettes(alors que pour moi c'est rien que de la curiosité) , pense que je ferais une très bonne journaliste dans un magasine sorcier à ragots. Il rêverait aussi d'être grand père (pas tout de suite hein, quand j'aurais la vingtaine) ce qui n'est pas gagné et surtout pas dans mes projets futurs. Mais il est un peu vieux, il n'a plus toute sa tête, pardonnez lui (ne lui dites pas ce que je viens de dire, il va râler sinon). J'aimerais bien devenir médicomage à Ste Mangouste, aider les gens à aller mieux c'est génial. Mais si je veux réussir il va falloir que je prenne sur moi et que j'accepte de supporter la douleur des gens. Ou alors peut être psychomage,
mais là c'est pareil, niveau gestion de la souffrance. Dans tous les cas, je veux faire un métier qui aide les personnes.

TON ÂGE :28 ans. PAYS : France. COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? j'y suis déjà avec la douce et gentille *s’étouffe* Anthea DES SUGGESTIONS ? Ecrire ici. UN DERNIER MOT ? Saucisson

Eté 2005 :

J'avais cinq ans cette année là. Une des cousines de ma mère était passée lui rendre visite car ça faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas vu. La dernière fois ma mère ne connaissait même pas encore mon père. À cette époque, je n'avais déjà pas la langue dans ma poche et quand ma mère me demanda d'aller saluer la femme que je ne connaissais pas, je ne voulais pas. Je voulais rester avec mes jouets, ne pas dire bonjour à une inconnue. En plus sa robe était bizarre.

- Veux pas dire bonjour à la dame !

La cousine de ma mère ne s'en offusqua pas et puis me proposa un chocolat. Étrangement, d'un seul coup j'avais arrêté de faire ma tête de mule. Mes yeux, pourtant restèrent braqués sur la robe de la dame.

- Dis madame, pourquoi ta robe elle ressemble aux rideaux de chez papy et mamy ?

Fort heureusement, elle ne l'avait pas mal pris, la seule à être mal à l'aise devant cette situation était ma mère. Elle avait pourtant l'habitude de me voir sortir ce genre de paroles mais elle en était toujours aussi gênée. Mon père venait alors de rentrer de sa séance de pêche avec ses amis. Pendant le repas, il avait sorti la bouteille de vin en honneur des retrouvailles avec ma mère et sa cousine. Je dois avouer qu'au cours de la soirée, j'avais été un véritable petit monstre. Je coupais la conversation pour dire des bêtises et jouais avec ce qu'il y avait dans mon assiette au lieu de manger, un vrai petit démon mais passons ! Au moment où Isabella, c'est comme ça que la cousine de ma mère s’appelle,avait demandé à mes parents de lui raconter les circonstances de leur rencontre, je n'ai pas pu m'empêcher de faire ma curieuse et de demander en toute simplicité comme lorsque l'on demande du sel à table.

- Et moiiiii ? Suis arrivée comment ?

Mes parents m'expliquèrent que ma mère m'avait gardé dans son ventre pendant neuf mois et que j'étais arrivée ensuite il y a cinq ans.

- Mais maman t'a pas de place dans ton ventre ! J'ai fais comment pour être dedans ?

Moments de gênes, mais face à mes demandes incessantes pour qu'ils me répondent à cette question, ils avaient fini par céder et me donnèrent la réponse tant attendue, sans aller dans un langage trop cru, ni trop scientifique, ils m'avaient cependant épargné les histoires de choux et de roses. Le repas continuait, puis la fatigue aidant et mon talent pour être obstinée avaient fait que je voulais absolument boire du vin. Bien évidemment, ma demande fut refusée à plusieurs reprises. J'avais beau insisté, ils ne cédèrent pas. C'est devant la menace, de finir au lit sans dessert, que je fini par faire et une crise. Sans comprendre pourquoi, des carreaux avaient explosés au moment où j'hurlais que c'était injuste. C'est comme cela que mes parents avaient su que j'étais aussi une sorcière comme eux. Isabella était quand à elle une cracmol, donc elle n'était pas choquée de la situation. Mon père était fier de moi, mais je fus quand même punie pour avoir été exécrable tout le long de la soirée. Je vous rassure ce genre de situations étaient très rare, dans l'ensemble j'étais une enfant douce et gentille, juste que ce jour là je devais être de mauvais poil.

Les années à Poudlard :

Enfin la rentrée de Poudlard. J'étais impatiente de prendre le train qui allait m'amener à l'école de magie. Onze ans l'âge où je devenais une grande. Déjà rien que le fait d'avoir ma baguette magique me rendait toute fière, alors me retrouver à l'école et me faire plein de copains sorciers et de copines sorcière, ça me mettaient dans une joie folle. J'allais aussi apprendre plein de nouvelles choses. J'étais heureuse, mais ma joie fut de courte durée quand je voyais plusieurs enfants qui eux ne l'étaient pas. Je ne sais pas pourquoi mais je m'imprégnais de leur émotions et je n'aimais pas ça, mais alors pas ça du tout.

Le Choixpeau n'avait pas mis beaucoup de temps à me répartir chez les jaunes et noirs. J'avançais fièrement sur la tablée, en saluant chaleureusement les nouveaux élèves qui avaient été répartis après moi. Après tout, on allait se suivre pendant sept ans, autant sociabiliser dès le début. Je n'étais même pas à l'aise. Au cours du repas j'avais d'ailleurs appris quelques potins grâce à des deuxièmes années. Ce fut cette année là que je fis la rencontre de celui qui deviendrait mon meilleur ami au fil du temps : Merlin Lestrange. Il y a des personnes avec qui le feeling passe naturellement, une sorte de coup de foudre amical si on peut le dire comme ça. J'étais toujours fourré avec lui. Il me connaissait sur le bout des doigts et l'inverse était réciproque, d'ailleurs c'est toujours le cas. L'année dernière, Merlin avait commencé sa relation avec Sully à ma plus grande joie. Je savais que ces deux là iraient bien ensemble. De plus mon œil de lynx averti m'avais fait remarquer que mon meilleur ami avec un sacré béguin pour le jeune blondinet. J'étais si heureuse de les voir heureux. Le couple Merlivan avait aussi par extension inventé le Pouffy Gang dont je fais partie, une sacré bande d'amis en or. Des personnes que je considère comme des membres de ma famille.