Do it with passion or not at all - Thalia Fawley

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Thalia vient d'une très vieille famille de sang pur les Fawley, faisant partie des vingt-huit sacrées. Sa famille était neutre face à la valeur du sang et Thalia hérita de ce côté pacifique. Des amis nés moldus, des mêlés, des purs, peu importe. Au fond Lia' pense qu'un être humain reste un être humain avant une quelconque valeur de sang. Par ailleurs elle trouve également qu'il y a moins de traîtrises parmi ceux mélangés que purs, se battant toujours pour être les meilleurs, pour être supérieur, bref. En dix ans d'études suivies d'une année de cours en tant que professeur elle constata beaucoup de choses et son côté neutre tendit vers les autres malgré sa pureté de sang.
QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ASSASSINAT DE LA FAMILLE WHITE △ Il était tôt ce matin-là quand Thalia eut finit de faire sa valise pour partir en avance rejoindre pour la deuxième année son poste de professeur de potions à Poudlard. S'installant à table pour déjeuner en lisant l'édition du jour du Daily Prophet qu'elle ne fut pas sa surprise de lire le meurtre des White, elle ne connaissait pas les parents du jeune homme personnellement juste de nom et de réputation, mais lui elle l'avait eu en tant qu'élève et il était plutôt doué, à l'écoute, un brave gamin. Thalia ne put s'imaginer quelle douleur il dut ressentir face à ses tortionnaires, elle ne favorisait pas le sang pur et donc n'avait rien contre les mélanges. À ses yeux cela devait être une histoire de vengeance suite à un jugement ou tout simplement encore une fois une histoire de sang.

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- Welcome baby Thalia -
Nuit fraîche, l'eau du bassin dans l'immense jardin frémissait, créant des remous à la surface de l'eau limpide de celui-ci. La neige couvrait tout lentement, insonorisant tous les bruits de la nature. Nous vivions non loin de Près au Lard dans un vieux et magnifique manoir encore d'époque et impressionnant. Le calme du domaine était entrecoupé par le bruissement des ailes d'une chouette qui vole après un quelconque bestiaux à dévorer. Dans le grand Manoir plus haut dans le domaine, les faibles lueurs des bougies dansaient toujours le long du mur agrandissant les ombres, une femme aux longs cheveux habillée d'une longue chemise de nuit en coton beige attendait là, les traits crispés par les récentes douleurs.


Des tâches rosées inondaient le tissu et les draps, la jeune noble avait le visage déformait par la douleur du travail de l'enfantement accompagnée par une petite femme grisonnante qui épongeait le visage de celle-ci. Des hurlements de douleurs déchiraient le noir d'encre de la nuit, la femme hurlait, ses entrailles se déchirant à chaque contraction. Ses traits se tordaient, se plissaient sous l'effort. Une main agrippant fermement les mains de la  médico-sage femme, l'autre serrant si fort le drap que si elle continuait, elle en arracherait le tissu. Ana la médico-sage femme tenait fermement les mains de ma mère, lui donnant des ordres, le miracle de la vie allait enfin avoir lieu pour la famille. Puis soudain ce fût la délivrance après moult poussées, le sang coula entre les cuisses de celle-ci, puis le bébé apparu, mugissant mécontent d'être extirpé de la poche maternelle. Le sang avait inondé le lit blanc, ainsi que sa fine chemise de nuit . Une petite fille venait de naître, sa première, son tout premier enfant tout court. Ma mère souriait devant la petite merveille que j'étais déjà, elle essuya mon visage, avec un linge propre,  petit nourrisson gigotant comme un vers sûr le ventre nu de sa mère.


Six années avaient passées dans l'amour et la joie, d'un foyer doux et chaleureux, noble et riche quand ma mère accoucha à sainte mangouste de mon petit frère Lysander aussi petite que j'étais je fis la promesse de le protéger bien au-delà de ma mort et contre tous. En grandissant tout allait bien sauf mon côté protecteur envers lui qu'il n'appréciait guère ou bien mon côté testeuse de potion sur les elfes et employés de maison. Mon entrée à Poudlard fut merveilleuse, entendre mon nom résonnait dans toute la grande salle, monter sur cette estrade tant attendue et enfin le choix final du choipeau fut magique " GRYFFONDOR" cria-t-il et les applaudissements éclatèrent accompagnant mon sourire et mon air de pure fierté. J'étais avide de connaissance et à l'époque j'étais une élève studieuse, faisant la fierté de mes parents et bien souvent les livres étaient mon seul refuge. Mais avec les années à Poudlard et le début des périodes d'adolescences et d'amour bien vite mon côté bisexuelle apparut, je n'ai pas cherché à le cacher et avant que moi sans que je sache vraiment pourquoi et si soudainement cela était revenu aux oreilles de mes parents ainsi qu'à celles du restant familial.  Les reproches de mes parents de faire passer les amours avant les études et le dégoût dans les yeux du reste de la famille à chaque vacance j'en avais malgré moi, pris l'habitude et j'avais dès lors décidé de la suite de ma vie ne prêtant guère grande attention à ce côté trop puriste, raciste, continuant après Poudlard à la MUL en étude pour devenir enseignante avec option potions. A l'université c'était différent, la magie des murs de Poudlard n'était plus présente comme on aime étant enfant. Mais malgré tout, mes années furent belles et enrichissantes, aimant étudié je ne me lassai pas d'apprendre, de lire, d'assouvir cette soif de connaissance et cette passion dévorante pour la matière rigoureuse qu'était la potion. Pourquoi ? Je n'en sais trop rien cela m'est venu de toute petite, aimant créer, aimant les chaudrons et les odeurs qu'ils dégagent, aimant les vieux livres, j'étais parfaitement partagée entre mon côté studieuse et mon grand côté fêtard, joyeux, foufou. Les soirées arrosées, les soirées dansantes, les bals pour différentes occasions, le côté populaire de l'intello sexy et riche, les hommes et les filles tombant si facilement sous mon charme, m'accrocher à quelqu'un je ne peux pas tout du moins c'est très difficile je ne dépasse jamais les quelques jours et déjà ça, c'est de trop parfois. Pour finir dans la haine de la famille puriste à la fin de ma scolarité à la MUL j'ai refusé la demande d'un étudiant riche héritier en leur présentant une petite amie de parents moldus jouant le rôle parfaitement et en annonçant également que je devenais professeur de potions à Poudlard. Mes parents étaient fiers de mon ascension professionnel ayant fait passé les études avant le reste et obtenant un bon travail, honorant le nom de la famille. Cela fait maintenant la deuxième année en tant que professeur et Poudlard est toujours autant magique que mes années d'enfant chez les gryffondors ! L'enseignement me va à ravir et les relations vont pas trop mal que ce soit avec les élèves ou les collègues.